Petite Lumière

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  • Dakar, Sénégal.
    Fatima est une petite fille de 10 ans.
    En ouvrant et fermant le réfrigérateur,
    elle se demande si la lumière reste allumée lorsque la porte se referme…
    … elle découvre que non.
    Alors Fatima descend dans la rue, ferme les yeux, puis les ouvre, puis les referme… :
    Est-ce que les gens existent encore quand ses yeux sont fermés ?…

  • Je voudrais faire ce film, Parce que c’est une histoire simple. Parce qu’elle est descendue toute seule, comme un cadeau. Parce que simplement elle évoque un questionnement sur le rapport entre soi et le monde, sur l’orgeuil, sur l’égo, sur l’humilité. Mais à travers l’histoire d’une petite fille et de cette question enfantine : le monde existe-t-il en dehors de nos yeux ? Et cette place, petite mais importante (parce que responsable), que nous cherchons tous (moi en tous cas) dans cet immense tissu mondial. Je voudrais refaire un court-métrage après avoir fait un long-métrage, Parce que c’est le meilleur moyen de continuer à travailler, à essayer ; avec moins de risques financiers et plus de liberté. Parce que le Cinéma reste un grand champ d’expérimentation et de plaisir. Parce qu’en faisant mon long-métrage j’ai été confronté pour la première fois au Son pendant plus de 10 semaines de post-production. Et que je considère qu’il me reste beaucoup à apprendre, notamment dans ce domaine. Parce que cette histoire lie naturellement des envies de récits et des envies formelles. Qu’ici, en travaillant le son, la forme rejoint le fond, puisque Fatima interroge le monde en remettant en question les évidences. Parce que je crois que rien ne se montre. Parce que je pense que le cinéma se créer quelque part dans le cerveau du spectateur et non sur l’écran. Je pense qu’il y a un espace mental, où les sons et les images s’entrechoquent ou s’embrassent, et viennent créer des sensations et des émotions. Enfin parce que tout simplement parce que j’aime cette histoire, et que j’espère qu’elle apportera aux coins des bouches, le sourire que j’ai eu en l’imaginant.
  • Grand prix du Festival de Villeurbanne 2003 Prix du GNCR du Festival de Pantin2003 Bayard d’Or du Festival de Namur 2003 Prix du Public du Festival de Rouen 2003 Prix œcuménique du FESTIVAL Cinema Africano de MILAN Mention Spéciale du Jury Jeune du Festival Tous Courts d’AIX-EN-PROVENCE Mention Spéciale du Jury Jeune du Festival PARIS Tout Court. Prix du Public au New-York Children Film Festival Nomination 2004 7ème Edition des Lutins du court-métrage, Sélection aux Césars du Court-Métrage 2004 Sélectionné au RADI Sélectionné aux festivals Némo (Paris) – Fespaco (Ougadougou) – Clermont Ferrand – Cinémas d’Afrique (Angers) – Vues d’Afrique (Montreal) – Onze bouge (Paris) – Contis – Africa in the picture (Amsterdam) – 19ème rencontres cinema de Gindou – Buster film festival (Danemark) – Marrakech (Maroc) – Films from the south (Oslo) – Cinemafrica (Verone) – Quintessence (Bénin) – Sundance festival (USA) – Pistes noires (Norma) – Regards d’Afrique (Moulins) – Berlinade – l’African film festival New York (USA) – Fica (Côte d’ivoire) – Festival international du film (Amiens) – Plein sud (Cozes) – Festival Cinémafrica (Zürich.)- Rencontres du cinéma en Champagne – Ardennes – Fenêtre sur court (Dijon) – Festival International du film français de Waterton (Canada) – Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie).

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